La crainte de l’appel

La crainte du rejet empêchera souvent les réseauteurs de se lancer dans la prospection. Les réseauteurs débutants se donneront l’excuse qu’ils veulent étudier davantage les produits ou assister à d’autres réunions. En fait, ils feront tout pour éviter d’entreprendre la prospection. Et après des jours, des semaines et même des mois de ce genre de travail, ils décideront finalement que l’entreprise ne fonctionne pas.

La raison de leur échec est évidente à tous, sauf à eux-mêmes. La seule pensée du rejet entraîne « la crainte de l’appel », qui peut conduire à l’échec. Ce n’est pas tellement la crainte d’être rejeté mais plutôt la simple pensée qu’ils pourraient l’être.

 

Évitez de vous sentir personnellement rejeté

Les nouveaux associés doivent apprendre qu’un « non, merci » ne correspond pas à une attaque personnelle. Ils interprètent le non, quelle que soit l’intonation de leur interlocuteur, de façon beaucoup trop personnelle. Dans le marketing de réseau, il faut considérer la prospection comme une opération de sélection. Accepter de se faire répondre non fait partie du processus qui consiste à trouver ceux qui nous diront oui.

 

Rencontrer trop peu de gens

Rappelez-vous cette loi de l’équilibre : augmentez le nombre de contacts et diminuez l’impact du rejet.

Si on ne rencontre qu’une douzaine de personnes par semaine, leur rejet nous paraîtra insupportable. Si on contacte plusieurs douzaines de personnes chaque semaine, le rejet ne sera plus un problème car quelques-unes d’entres elles finiront par se joindre.

 

La prospection limitée peut inciter des gens doués à abandonner les affaires, écrasés par le rejet.

Vous devez contacter de 5 à 10 prospects par jour afin que vos efforts pour réussir dans le marketing de réseau soient sérieux.

Dans le cas du recruteur à temps plein s’attaquant au marché froid, le nombre de prospects contactés devrait s’élever à au moins 30 par jour.

 

Au moment de lancer votre entreprise, si votre but est de vous bâtir une organisation, vous devriez consacrer 80% de votre temps à la prospection. Jusqu’à ce que vous ayez atteint un niveau de réussite acceptable, toutes les autres activités se résument à une perte de temps.

 

Souvenez-vous bien : c’est le nombre de prospects contactés qui nous garde de mal réagir face à ceux qui rejettent nos propositions. La prospection à petite échelle amplifie le rejet ; la prospection à grande échelle concentre notre attention sur ceux qui disent oui.

Le marketing de réseau est d’abord une question de nombres. Il évolue ensuite en une entreprise humaine à mesure que se construit une organisation composée de distributeurs enthousiastes.

 

Le syndrome de la perspective limitée

Beaucoup de gens commettent l’erreur de s’attirer le rejet en présentant une perspective trop limitée de leur compagnie. Presque tout le monde s’intéresse aux moyens de s’enrichir. Vos exposés devraient donc être axés sur la liberté personnelle et financière, tout en vous assurant d’attirer l’attention de vos prospects sur vos produits et vos services. Les héros de cette industrie utilisent cette approche qui offre une perspective globale pour se bâtir une organisation importante et dynamique.

 

Transformez le rejet en motivation positive

Il est souvent facile de réorienter nos réactions face au rejet de la part des membres de la famille, et d’en faire une force positive qui nous aidera à bâtir notre entreprise. Le rejet peut ainsi devenir un atout dans la construction de votre organisation.